Alimentation du bétail : une chute «historique» de 6,6 %
En 2022, les fabricants d'aliments français ont enregistré «une baisse globale d'activité de 6,6 % par rapport à 2021 perdant près d'un million et demi de tonnes d'aliments composés pour s'établir à 19,2 Mt», a annoncé le 16 mars la Coopération agricole-Nutrition animale (LCA-N). Plus de la moitié des pertes (800 000 tonnes) est consécutive à la grippe aviaire. En effet, avec les dépeuplements des bandes, la demande s'est effondrée, notamment en palmipèdes avec une chute de 30 %. Par ailleurs, le secteur porcin affiche aussi un recul de 300 000 t, dans un contexte de décapitalisation du cheptel de truies et de baisse de production de la filière porcine française. LCA-N constate aussi un «renversement de tendance» dans l'alimentation bio, un secteur pourtant en croissance constante depuis 2010. En 2022, il affiche une perte de 106 525 t, soit une perte de 13,74 %. Les conséquences de la guerre en Ukraine ne sont pas, non plus, étrangères à la morosité du secteur laisse entendre la LCA-N, pointant «les difficultés logistiques, les tensions sur les disponibilités et la hausse du prix des énergies».
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