Dans un communiqué de presse du 15 mai, la Fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB) demande, pour sauver l'agriculture bio qui traverse une grave crise depuis plusieurs mois, la mise en place de plusieurs mesures, notamment une «aide de crise dont les besoins sont évalués à 151 millions d'euros (MEUR) pour 2022, avec un risque d'aggravation en 2023», soit 59 MEUR pour la filière laitière, 62 MEUR pour la filière fruits et légumes et 30 MEUR pour la filière porcine. Elle demande aussi une augmentation de 35 euros pour l'écorégime bio qui passerait ainsi à 145 euros et propose de doter l'Agence Bio d'un budget de communication de 5 MEUR par an jusqu'à la fin du quinquennat pour communiquer auprès des consommateurs. Elle demande aussi de «réserver les paiements pour services environnementaux des agences de l'eau à des mesures de maintien en agriculture biologique». Enfin, la FNAB rappelle incidemment que la loi Egalim 1 prévoyait d'introduire 20 % de bio en restauration collective depuis le 1er janvier 2022. Elle demande que ce soit fait «avant la fin du quinquennat».