Fonds porcin : les industriels de la charcuterie réservés
«Aujourd’hui, il est évident que l’industrie de la charcuterie-salaison ne peut, à elle seule, collecter les sommes nécessaires à la mise en place du fonds», déclare la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viande (Fict). Elle met notamment en avant «le décrochage des prix» à la consommation des charcuteries françaises «gonflés par la contribution au fonds» et le boulevard qui serait donné aux charcuteries étrangères que ce dispositif ne manquerait pas de produire. «Ces mesures censées résoudre un problème au niveau d’un maillon et la filière (élevage) pourraient déséquilibrer et affaiblir les autres (les industries de l’abattage et de la transformation), ce qui se traduirait au final de façon négative pour le secteur de l’élevage», explique la Fict. D’ailleurs elle s’interroge sur la pertinence d’une cotisation interprofessionnelle et préfère réfléchir, au-delà des aspects conjoncturels, à «des solutions pérennes individuellement et collectivement», en se fixant «des axes stratégiques» et en conduisant «des réformes structurelles».
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