Un mois après la fin des négociations commerciales, «le bilan est sans appel : malgré la loi et les déclarations récentes, la guerre des prix continue», estime Coop de France dans un communiqué du 1er avril. Pour l’organisation, seul le lait de vache a bénéficié d’une revalorisation, «pour les autres filières, les baisses de tarifs se poursuivent et les effets des EGA sont nuls», ajoute Coop de France. D’après les informations qui sont remontées des coopératives, le périmètre des marques nationales s’est réduit au profit des marques de distributeurs, qui «font déjà l’objet de demandes de déflation dans le cadre des négociations toujours en cours», l’encadrement des promotions serait «largement contourné», et «2/3 des coopératives et filiales interrogées ont constaté une augmentation des demandes de budgets supplémentaires pour financer des opérations en magasin», indique Coop de France, qui demande où est passée la valeur générée par la hausse du SRP. Sans compter que «l’insécurité juridique liée à l’application de l’ordonnance sur les prix abusivement bas renforce le risque économique majeur pour nos entreprises coopératives», ajoute Dominique Chargé, président de Coop de France.