Selon une information du Figaro (1er novembre), le marché mondial de la robotique agricole pèse près de 8 milliards d’euros, soit 7,7 Md€. Il serait détenu par une quinzaine de sociétés et le secteur agricole serait «le deuxième marché mondial de la robotique de service professionnelle». Selon les informations du quotidien il serait appelé à dépasser les 20 milliards d’euros d’ici à 2026. Fin 2020, La France comptait 14 000 robots agricoles en service, dont 80 % pour la traite des vaches. 7 500 exploitations laitières sont désormais équipées soit un élevage sur cinq. Mais à l’image de l’entreprise Pellenc (Vaucluse), la robotique s’attaque à d’autres secteurs agricoles comme la viticulture avec des enjambeurs de vignes étroites capables de nettoyer dans les rangs et entre les ceps de vignes. L’entreprise a développé le robot Céol (100 000 euros pièce) pour entretenir «le sol en surface sans créer d’ornières». D’autres automates colonisent les étables (robots d’alimentation, aspirateurs de lisier), les élevages avicoles (robots pailleurs, aérateurs de litière) et porcins (robot laveur). La robotique est avec la génétique et le numérique l’un des trois piliers de la 3e révolution agricole présentée début octobre par le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie. A travers son Plan d’investissement 2030 doté de 30 milliards, le Gouvernement entend consacrer 2,8 milliards d’euros à l’innovation, dont la robotique. |
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