Space : une trentième édition qui regarde vers l’avenir
La 30ème édition du Space a ouvert ses portes le 13 septembre à Rennes dans un esprit optimiste. Malgré les crises qui se sont accumulées ces derniers temps dans les filières d’élevage, les organisateurs ont confiance en l’avenir et attendent, de la part des politiques qui se succéderont dans les allées, un minimum de perspectives. Toujours plus international, avec des exposants nombreux – 1440 - et «très qualitatifs» selon la commissaire générale Anne-Marie Quémener, le Salon des productions animales (Space) a débuté le 13 septembre, à Rennes, sous de bons auspices. «Le nombre d’invitations commandées par les exposants est identique à l’an dernier, ce qui présage d’une fréquentation importante», indique Anne-Marie Quémener, preuve que la crise ne décourage pas les éleveurs. «Le salon représente toutes les filières, d’un bout à l’autre, de la nutrition animale en passant par les bâtiments, le matériel, l’économie circulaire…», précise Marcel Denieul, président du Space. «L’élevage s’adapte aux conditions économiques, mais aussi aux conditions sociétales», ajoute-t-il. L’innovation fait toujours partie des axes forts du salon, comme depuis sa création il y a trente ans. Cette édition s’ouvre d’ailleurs avec une pensée pour Joseph Jouzel, l’un des fondateurs du Space, décédé le 10 septembre.Un message aux politiques En cette période de pré-campagne pour l’élection présidentielle, les politiques ne manqueront pas de se succéder dans les allées du Space. «Nous sommes un salon professionnel», rappelle Marcel Denieul, qui conseille de son côté aux hommes et femmes politiques de venir avec des propositions. «On ne vient pas ici pour faire des photos avec les éleveurs… Ce que l’on veut savoir, c’est où va-t-on, que demandez-vous aux éleveurs ?». Evènement phare de la rentrée agricole, le Space n’a en revanche pas reçu, tout comme l’année précédente, la visite inaugurale d’un représentant du Gouvernement. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, retenu au conseil informel des ministres européens en Slovaquie, est néanmoins attendu pour le jeudi matin. Une bonne raison, pour Jacques Jaouen, président de la chambre d’Agriculture de Bretagne, de rappeler "qu’il faut qu’elle se bouge, cette Europe». «Il faut être incitatif, ne pas oublier tous les emplois générés par la filière». Un message aux politiques qu’il résume ainsi : malgré une conjoncture toujours difficile, «il ne faut pas dire que tout est noir et que ça va mal, ce qu’il faut c’est donner des perspectives».
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